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Photo du rédacteurMiz Namaste

Histoire de la psychothérapie, morceaux choisis. Le Moyen-Âge 2/5

Nous aborderons aujourd’hui la période du Moyen-âge (476 à 1492).


Cette période en France est particulièrement marquée par un positionnement théocentré. L’Eglise tient un rôle central dans la culture sur l’ensemble des sujets : politique, santé, structure économique etc...


Les médecins soignent par la théorie des humeurs, héritée de l’époque précédente (Hippocrate, Galien) par la diététique, les bains, les saignées.


Pour les cas rebelles les plus difficiles la trépanation du cerveau est une pratique courante qui permet d’évacuer l’humeur "en trop" à l’intérieur du crâne. Le but est d’éviter que le corps du malade explose sous l’abondance de l’humeur nocive. (évidemment)


Les cas de folie sont perçus comme des possessions du diable. On administre alors des exorcismes. C’est une période également arque par les procès en sorcellerie et les terribles verdicts de bûchers, censés libérer l’âme du corps possédé.


La tristesse est considérée comme un pêché, car ceux qui en souffrent n’ont plus la force d’aller à l’église. Ils sont traités par la punition, les coups, les bains surprise (bain très froid donné à la personne à son insu. Le changement soudain de température crée un choc qui remobilise la personne apathique pour quelques temps.)


Dans cette conception, la perte de la santé émotionnelle est présentée comme l’expérience d’émotions vécues trop intensément. Les désespoirs d’amour, comme ceux relatés dans l’histoire d’ Yvain ou Lancelot, les chevaliers de la légende arthurienne.


La santé psychologique et la psychothérapie durant le Moyen âge:

La société étant régie par l’église, c’est une période fortement marquée par les croisades qui

nécessite d’enrôler de nombreuses personnes sur les routes pour mener un « pèlerinage en armes ». Les questionnements émotionnels sont perçus comme un excellent critère de « recrutement » dans ces rangs, s’abandonner au profit d’une cause plus grande que soi, la recherche de la vocation, est prescrit comme voie vers l’équilibre intérieur.


Autre héritage probablement façonné par cette époque : la pratique de la confession et son association à la pénitence. La confession est un dispositif dans lequel la personne, dans une attitude de contrition, reconnaît avoir mal agi et demande l’absolution du prêtre, son pardon. La culture chrétienne de l’époque associe la souffrance au rétablissement de la sérénité, celle-ci devant agir comme purification spirituelle de l’esprit par le jeûne, la récitation de prières notamment.


L’apaisement émotionnel est donc associé à la repentance et la pratique d’exercices de purification.


Et vous, vous sentez vous proche de ces conceptions ?

Faut-il vivre dans l'économie émotionnelle pour ne pas risquer un destin comme celui de Lancelot ou Don Quichotte ?

La vocation professionnelle est elle votre voie d'accès à l'épanouissement ?

Quelle place prend la souffrance dans l’accès à la récompense ?

Quels impacts ont ces conceptions sur votre vision de vous-même, votre vision des autres ?

Avez vous déjà envisagé d'être accompagné pour décrypter et dépasser vos conditionnements ?

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